lundi 21 janvier 2013

‘‘A toi de voir, cocotte!’’

Je suis au Café Noir. Une jeune femme me tend une carte avec sa photo dessus portant une perruque verte. C’est écrit en allemand. Elle me dit : Je joue tout à l’heure au sous-sol, si tu veux venir. Puis s’en va poser des cartes sur les tables encore vides du Noir. 
Je tourne la carte, un post-it écrit en français était collé de l’autre côté, cachant les explications allemandes. ‘‘Dimanche 15 avril, à 16h.’’ Le 15 avril ? étions-nous vraiment le 15 avril ? 
Je retourne la carte encore. Elle était là, perruque verte et rouge à lèvres rouge. Elle clignait de l’œil gauche et me fixait du droit. Ce n’était pas un clin d’œil séducteur, encore moins complice. Juste une grimace. Elle serrait tellement fort son œil gauche que des petites rides apparaissaient sur le coin de son œil et le haut de son nez. 
Elle avait l’air de dire : ‘‘A toi de voir, cocotte!’’


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